11/01/2024

Les chiffres de l'optique - Décembre 2023

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Les chiffres de l'optique - Décembre 2023

Les chiffres de l'optique - Décembre 2023​

Le marché de l'optique est en constante évolution ! Nous partageons ici les chiffres que nous recueillons car nous suivons de près l'actualité.

Chiffre d'affaires de novembre 2023

+0,1% de chiffre d'affaires du marché de l'optique entre novembre 2023 et novembre 2022.

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Consommation journalière en optique (en %)

Consommation journalière en optique (en %)

En optique, la majorité des dépenses sont réalisées le samedi. Les points de vente sont en revanche souvent fermés de lundi, d'où le faible poids du 1er jour de la semaine dans la consommation hebdomadaire. En dentaire et pour les consultations de spécialistes, les recours sont en revanche concentrés le mercredi pour les enfants et les autres jours ouvrés pour les adultes. Ces données expliquent en partie l'évolution des dépenses : la composition de l'année peut parfois représenter jusqu'à 1 point de variation. Il s'agit alors d'une évolution conjoncturelle qui n'a pas vocation à durer. En 2024, la décomposition en jours va représenter à elle seule une augmentation de +0,7% vs. 2023.

7% d'augmentation de la fréquence d'achat par rapport à 2022.

Les contrats responsables limitent la prise en charge des équipements optiques à une fois tous les 2 ans, avec pour effet des années de forte consommation et des années de plus faible consommation. 2023 s'avère une année haute avec une augmentation de la fréquence d'achat de 7% par rapport à 2022. On note également une évolution de comportement des assurés vis-à-vis de la consommation de lentilles qui croît très fortement cette année, avec à la fois une augmentation de la fréquence (+4%) et du remboursement moyen (+9%).

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pour les opticiens

Évolution de la consommation optique par type de produits 2022-2023

Évolution de la consommation optique par type de produits 2022-2023​
+3,8% c'est l'augmentation des prestations versées par l'Ocam en 2022

En 2022, les prestations versées par les Ocam ont augmenté de 3,8% (+1,2 milliard d’euros), plus fortement que les cotisations (+2,9%). « Cette hausse des prestations fait suite au fort rebond observé en 2021 (+6,1%), à la suite de la baisse enregistrée en 2020 du fait de la crise sanitaire (-1,8%), explique la Drees. Elle a été tirée notamment par les dépenses d’optique (+0,3 milliard d’euros). »

71% de la dépense en optique a été financé par les organismes complémentaires.

Sur la période, les organismes complémentaires ont financé au total 71% de la dépense en optique (qui s’élève à 6,7 milliards d’euros hors lentilles), soit 4,8 milliards d’euros.

71% de la dépense en optique a été financé par les organismes complémentaires.

Sur le panier A, ils ont pris en charge 170 millions d’euros (45% de la dépense), contre 4,6 milliards sur le panier B (73% de la dépense).

3 Français sur 4 veulent mieux comprendre leur vue

3 Français sur 4 veulent mieux comprendre leur vue​

La plateforme de santé Itelis a mené une étude avec l'institut OpinionWay pour déterminer la manière dont les Français appréhendent leur vue. Parmi les personnes interrogées et présentant une pathologie ou un trouble d'ordre visuel, 1 sur 2 (46%) a déjà ressenti le besoin d'être mieux informée. Si 72% des sondés font appel à leurs professionnels de santé pour se renseigner, 55% des 18-24 ans préfèrent s'informer sur Internet. 

Ce qui montre, une fois de plus, que cette génération "digital native" n'a pas forcément le réflexe de l'échange "en présentiel"... Enfin, 92% des personnes interrogées citent un ophtalmologue comme professionnel de santé pouvant prendre en charge un trouble de la vision. Contre "seulement" 4% pour les orthoptistes et 11% pour les opticiens.

24 jours, c'est le délais moyen d'un rendez-vous en ophtalmologie.

Toujours en baisse, les délais de RDV en ophtalmologie ? Oui, se félicite le Syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof) qui a dévoilé mi-octobre les résultats de l'édition 2023 de son étude commandée à l'institut CSA. "Pour la cinquième année consécutive, l'enquête confirme que le délai médian d'obtention d'un RDV pour un nouveau patient poursuit sa baisse initiée en 2019, passant de 43 à 24 jours par téléphone. Par internet, il descend pour la première fois sous la barre symbolique des 20 jours", peut-on lire dans la synthèse de l'instance professionnelle. 

Et son président, le Dr Thierry Bour de souligner : "Ces résultats, en amélioration de 25% depuis 2022, sont d'autant plus significatifs qu'ils s'inscrivent dans un contexte de déconventionnement/fermeture (pour pratiques frauduleuses selon l'Assurance Maladie) de quarante centres de santé ophtalmiques entre février et août 2023 et d'un niveau encore élevé de départs en retraite."

5h30, c'est le temps passé devant les écrans chez les enfants et des adolescents.

Lancées l'an passé, les Journées nationales d'information et de dépistage de la myopie ont été rebaptisée cette année Semaine nationale de la myopie. L'opération s'est déroulée du 20 au 26 novembre et c'est toujours l'Institut d'Éducation Médicale et de Prévention (IEMP) qui porte cette initiative pour sensibiliser le grand public sur le sujet. Adossé à Ipses, l'IEMP a réalisé un Baromètre de la myopie en France dans le but de prendre la mesure réelle des connaissances et des comportements des Français à ce propos. Dans sa synthèse des résultats, l'IEMP retient quatre éléments saillants.

D'abords que les enfants et ados passent décidément trop de temps devant les écrans (5h30 par jour) et trop peu en extérieur (moins de 2 heures). Or on sait que la lumière naturelle a un effet freinateur dans la survenue de la myopie... 

Autre constat que fait l'IEMP : le suivi ophtalmologique des enfants est encore largement perfectible. Moins de quatre parents sur dix d'enfants n'ayant pas de problème de vision diagnostiqué les emmènent consulter seulement tous les 4/5 ans, voire moins souvent

D'autre part, les complications de la myopie demeurent apparemment toujours mal connues des sondés : seuls 17% des Français savent que la myopie peut entraîner des complications pouvant aller jusqu'à la cécité et à peine 2 sur 5 ont conscience que plus la myopie apparaît tôt, plus elle risque de devenir forte avec un risque de sévères complications à l'âge adulte. Enfin, les Français interrogés dans cette enquête semblent encore peu informés sur l'existence de solutions (verres, orthokératologie, collyres...) permettent de ralentir la progression de la myopie chez les enfants. Même pas 2 Français sur 10 les connaissent !

Sources : 
- L'OL - L'Opticien lunetier - Déc 2023 / Jan 2024  n°772
- L'OL - L'Opticien lunetier
- Bien Vu - Profession Opticien - Décembre 2023 n°327
- UV/MAG - Univers vision - Automne / Hiver 2023

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